Comme beaucoup d’enfants, j’ai toujours eu peur de m’endormir le soir. J’étais tétanisée par la nuit, l’obscurité et bien sûr j’avais une imagination débordante ! Longtemps, j’ai dormi la tête sous mes couvertures tellement ce moment était angoissant pour moi ! Les années ont passé, les rencontres et surtout un évènement familial extrêmement fort qui s’est accompagné d’un premier rêve prémonitoire, m’ont fait réaliser ma particularité. Le 29 septembre 2015 alors que mon mari, mes enfants et moi-même étions en mobile home à Antibes (06) pendant que nous effectuions des travaux dans notre appartement, je fais un rêve étrange : des personnes marchent tant bien que mal dans l’eau qui a envahi le camping, je porte ma fille sur mes épaules pour nous mettre à l’abri en hauteur, suivie par mon mari portant notre fils. Une fois sains et saufs, mon conjoint repart aider d'autres personnes et je me réveille !

Etant anxieuse et hypersensible depuis toujours, je n'en parle pas à ma moitié et quatre jours se passent. Entre nous, je me dis qu’il va me dire que je suis folle et que je m’inquiète pour rien ! Le soir du 3 octobre 2015, la pluie s’accentue plus intensément d’heure en heure s’infiltrant même dans les joints des fenêtres qui ne contiennent bientôt plus rien. Même les serviettes que nous mettons pour absorber le trop-plein ne jouent plus leur rôle ! La pluie continue de plus belle jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bruit à l’extérieur. Un silence angoissant ! Aux environs de 22 heures en ouvrant la porte d'entrée, nous constatons que l’eau dans les rues du camping est montée s’approchant dangereusement des mobile home pourtant surélevés. Mon mari sort de notre logement provisoire et va voir l’étendue des dégâts. Quelques minutes après il revient et je comprends en un quart de seconde que la situation est périlleuse et qu’il faut fuir.

Comme dans mon rêve, qui était en fait prémonitoire, nous portons nos enfants sur les épaules pour trouver un point haut où nous réfugier. Heureusement, les habitants d’une maison à étage nous ouvrent leur porte où nous restons à l'abri jusqu’à 4 heures du matin, heure où l’eau commence à se retirer. Cet évènement a été pour moi plus qu’un déclencheur, puisqu’il a été un éveil sur mes capacités de voyance dans l'avenir mais aussi dans le passé (puisque je perçois lors des séances les vies antérieures) puis mes capacités médiumniques. A partir de cette nuit-là, j’ai perçu des défunts venant en nombre impressionnant au pied de mon lit chaque soir. Durant plus de 6 mois, je me dis que j’étais folle et j’ai consulté une psychothérapeute qui m’a parlé de médiumnité. A l’époque, ça me faisait peur et je ne voulais absolument pas l’entendre. J’ai réalisé tout de même par ce traumatisme que ma peur du noir enfant était en fait une hypersensibilité à ressentir les défunts. Bien sûr enfant c’était impensable ! Mais il m’a fallu ce choc pour comprendre et accepter ma nature et aider les personnes que j’ai désormais en consultation.

Je propose (en cabinet ou par téléphone) des séances de guidance où j’utilise les cartes de tarots, les oracles principalement. Il peut également m'arriver des messages que je vais canaliser pour la personne et apporter des précisions sur sa vie future ou passée qui vont l'aider à suivre un chemin qui lui est proposé.
Aujourd’hui ces deux métiers se complètent pour moi et je suis contente d’aider les personnes à répondre à leurs questions et apaiser leurs angoisses.